Le tas de compost passe par plusieurs phases :
- Une phase d’échauffement d’1 à 2 semaines pour une transformation et la destruction des mauvaises graines
- Au bout de 3 à 5 semaines, les bactéries laissent la place à des espèces animales, tel le ver rouge du fumier (ver de terre), qui active la transformation
- Après 2 mois, débute la stabilisation avec une microfaune diversifiée qui achève la formation de l’humus.
Le compost doit rester humide et aéré. C’est un mélange de matières brunes et vertes.
Matières vertes : épluchures, restes de repas d’origine végétale, sachets de thé, de tisane, tontes de gazon, feuilles fraîches, rameaux de tailles, mauvaises herbes non montées en graine, fleurs et plantes d’intérieur, cheveux, poils, plumes.
Matières brunes : fanes non touchées par le mildiou (pommes de terre, tomates) feuilles mortes, sciure, copeaux de bois non traités, paille, foin, marc de café, coquilles d’œufs, agrumes et bananes non traitées, journal, rouleaux de papier hygiénique, cartons.
Les interdits : restes d’animaux, papiers imprimés, couches culottes, chaux, pansements, excréments, plastiques, coquilles d’huîtres, noyaux.
Le composteur doit être placé dans un lieu semi ombragé, idéalement au pied d’un arbre.
On peut utiliser d’autres éléments que le compost mûr pour réaliser un paillage. Les feuilles mortes, les tontes de pelouse ou les déchets de tailles broyés peuvent faire l’affaire. Le paillage limite les arrosages en apportant de la matière organique, protège du gel et limite les mauvaises herbes.
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